Le 27 janvier, la journée de la mémoire

Chaque année, le 27 janvier, on célèbre la journée de la mémoire.
Pendant ce jour, on se souvient des victimes de l’holocauste, afin de ne pas oublier l’un des plus grands génocides de l’histoire. Mais comment ne pas oublier? Grâce aux témoignages.
Que ce soit des témoignages écrits ou oraux, des photographies ou des films, peu importe; l’important est d’attester ce qui s’est passé de manière à ne pas répéter les mêmes erreurs.
Trois grandes personnalités qui ont contribué à la dénonciation de la Shoah sont Liliana
Segre, Simone Veil et Primo Levi.
Ils ont un point commun important : ils ont survécu au camp de concentration d’Auschwitz.
Liliana Segre, nommée sénatrice à vie par le président Mattarella est, en particulier pour nous Italiens, un symbole de la mémoire du drame de la Shoah; Simone Veil a été la première femme présidente du Parlement européen, à laquelle nous devons la loi qui légalise l'interruption volontaire de grossesse.
Le dernier des ces trois survivants c’est Primo Levi, un écrivain et chemiste italien qui a rapporté ce qu’il a vu sur le papier sur son célèbre livre “Si c’est un homme”. Il a été arrêté en tant que membre de la résistance italienne au fascisme et déporté à Auschwitz, où il vivra l’atrocité de l’holocauste.
Tout au long de ce récit, il montre les horreurs de la déshumanisation que les gents ont dû subir dans les camps de concentration.
L’ensemble du poème est basé sur la comparaison entre la vie «chaude» et «sûre» que nous menons, par rapport aux souffrances inhumaines et pérennes des prisonniers dans les camps.
Ensuite Levi remet en question le lecteur en utilisant des impératifs, le forçant à se souvenir toujours et de le raconter aux générations futures.
Enfin, il menace de faire une véritable malédiction pour quiconque oubliera: tragédies et châtiments devront s’abattre sur tous ceux qui choisiront d’oublier ce qui s’est passé. Je pense donc qu’un témoignage littéraire est en un certain sens une œuvre collective, même s’il traduit des sentiments et des événements individuels.
Des telles transmission, faites à travers plusieurs voix, donnent la possibilité de donner la parole à ceux qui en ont été privés: c’est ça le beauté du partage.

Campo di concentramento di Dachau.

Testo e foto di Beatrice Circognini VE Galielo