Fatimata Mbaye: sa lutte contre la violence de genre

C’est incroyable comme aujourd’hui le thème de la violence contre les femmes nous semble presque “normal”, comme parfois à la decouverte d’un autre mari barbare, d’un autre viol, d’un autre féminicide, nos cœurs ne s’arrêtent pas.
Mais les cœurs qui s’arrêtent sûrement, parfois même littéralement, sont ceux de la plupart des femmes, surtout de celles qui ont été victimes de cette violence ou qui le sont encore aujourd’hui.
Souvent, les hommes, et parfois même les femmes, sous-estiment ce problème qui est en réalité incroyablement terrible, en alimentant le sexisme et l'acceptation de la violence contre les femmes. Par contre, nous devrions tous nous unir pour les arrêter parce que, comme Fatimata Mbaye affirme, une seule main ne peut pas applaudir. Fatimata n’est seulement la premiere femme mauritienne à devenire avocate, mais aussi la première femme africaine à veincre le prix international Nuremberg pour son combat contre les mariages
forcés et pour la liberté des femmes. Elle a été emprisonnée et torturée à cause de sa lutte mais elle ne montre aucun regret en affirmant que “ceux qui ne risquent rien n’ont rien”.
Des millions d’autres se sont battues et ont choisi le 25 novembre comme date internationale pour l'élimination de la violence contre les femmes: le but est de sensibiliser le monde à cette question. Mais on ne doit pas limiter la lutte à une seule journée: chacun de nous doit se battre pour les droits des femmes, en reconnaissant les comportements abusifs, en dénonçant les violences et les abus et en sensibilisant ceux qui nous sont proches à ce sujet.
Si tout le monde s’allie, nous pouvons atteindre l’objectif d’une liberté totale pour les femmes et de l'élimination de la violence contre elles. Avec l’aide du monde entier, nous pouvons obtenir assez de mains pour générer des applaudissements d’un bruit si fort qu’ils ne pourront pas être ignorés.
Sofia Bonaccorso VE