Je suis Samuel

La liberté d’expression d’aujourd’hui présuppose que tout être humain a le droit d’exprimer son opinion, mais malheureusement pour Samuel Patty, ce n’était pas comme ça. En fait le 5 octobre, Samuel Paty, qui n’était autre que un professeur d’histoire-géo, donne un cours sur «les contours et les limites de la liberté d’expression». À sa classe de quatrième, l’enseignant du collège du Bois d’Aulne, à Conflans-Sainte-Honorine, montre deux caricatures de Mahomet, publiées dans Charlie Hebdo. La première est la une du journal, publiée après l’attentat de janvier 2015. La seconde montre le prophète nu et accroupi avec une étoile sur les fesses, accompagné du texte «une étoile est née». Les parents des élèves musulmans énoncent en ligne un “climat  islamophobe dans l’école” en raison de cette leçon.
Il ne voulait blesser ou déranger personne, donc ceux qui se sentaient mal à l’aise ne pouvaient pas participer et quitter la classe.Et comme le dit un élève de Samuel Paty, il l’a dit d’un ton doux, non pas pour diviser mais juste pour chercher le dialogue. . Et en fait, personne n’était sorti. Il a voulu expliquer les principes de la République, puis il a laissé soit à chacun la liberté d’expression.
Le professeur a été décapité dans la rue par un jeune musulman de 18 ans qui n’avait aucun lien avec lui après avoir terminé sa leçon que Le président français Emmanuel Macron a qualifié “une typique attaque terroriste islamiste”

Les français ont décidé de manifester en faveur du professeur «Je suis Samuel» est le libellé qui apparaît sur les banderoles et les pancartes sur la même place où des milliers de bougies ont été pleurées et allumées pour les massacres de la rédaction de Charlie Hebdo et pour le terrible et inoubliable Bataclan en 2015.
Il ne faut pas que la violence s’installe et devienne notre quotidien, ni qu’on s’y habitue!
Natalia Caruso VE