Les femmes “la cherchent”

Le 25 novembre est célébrée dans le monde entier la Journée mondiale contre la violence à
l’égard des femmes, qui a été instituée en 1999 par les Nations Unies dans le but de sensibiliser l’opinion publique à ce sujet à travers des événements, des campagnes et des cérémonies.
Malheureusement, la violence contre les femmes et le féminicide sont deux phénomènes en constante augmentation, en particulier pendant la pandémie, de nombreuses femmes qui subissent la violence à la maison sont contraintes de vivre avec leurs maris violents et ont peur de dénoncer leurs violences encore plus que dans des conditions normales.
Chaque jour, une femme risque de subir des violences, qu’il s’agisse d’insultes, de sifflements ou même de violences physiques, et le pire, c’est que souvent ceux qui agissent ainsi ne sont pas des inconnus mais bien leurs propres maris et fiancés, qui, probablement à cause de leur insécurité et de leur jalousie, ont tendance à confondre l’amour avec la possession, croyant pouvoir décider de leur vie à leur place et comme il leur convient.
De nos jours, une femme ne peut pas s’habiller comme elle veut, elle ne peut pas marcher seule le soir, elle ne peut pas profiter d’une soirée en discothèque et vivre librement sans risquer d’être violée.
Très souvent, les gens tendent à minimiser ces phénomènes en suggérant même que c’est aussi la faute de la femme, comme si c’était elle qui agissait librement, “provoquait” les hommes en justifiant leurs réactions absurdes.
Ces phénomènes ne sont absolument pas justifiables en aucune façon, chaque femme devrait être libre de faire ce qu’elle veut sans avoir à penser aux possibles réactions que ses actions pourraient susciter chez les hommes, comme un homme peut s’habiller comme il veut sans penser à être violé devrait pouvoir le faire même une femme, comme un homme peut marcher seul le soir en sécurité devrait aussi une femme, comme tout ce que peut faire un homme librement doit le faire aussi la femme.

Testo e immagine di

Eleonora Lizzio, III C