La liberté d’expression

Le 16 octobre 2020 dans une ville près de Paris, précisément Yvelines, Samuel Paty qui était un professeur d’Histoire-géo et d’Éducation civique dans le collège Bois d’Alune a été assassiné. La “culpabilité” du professeur était celle d’avoir montré à sa classe des caricatures de Charlie Hebdo en parlant de la liberté d’expression.
Nous pouvons nous demander qu’est-ce que vraiment la liberté d’expression et où elle est respectée. La France, par exemple, est un pays démocratique où la liberté d’expression est un droit fondamental. La liberté d’expression suppose que tout le monde a droit à manifester ses
pensées, y compris le droit de ne pas être harcelé pour ses idées. D’ailleurs tout le monde peut avoir accès aux informations et les transmettre sans restriction. Cette loi est liée à la liberté de la presse, c’est-à-dire la transmission d’informations sans que l’État exerce un contrôle avant l’émission, et à la liberté d’enseignement. Cette dernière est une législation écrite dans la constitution, qui déclare que l’enseignant peut enseigner de la manière qu’il juge la plus efficace, pour assurer la pleine formation de la personnalité des élèves.
En revanche dans des régimes antidémocratiques la liberté d’expression, de la presse et d’enseignement sont menacées par l’utilisation d’instruments de censure. Dans les régimes les plus radicaux, il y a la censure préalable, c’est-à-dire la censure des contenus avant leur publication. En effet, dans des États comme l’Érythrée, la Chine ou la Corée du ord, les sources d’information alternatives comme Internet ou les stations de radio en exil ont un champ d’application très limité. Cela est causé par les interférences occasionnelles des signaux et par la mauvaise qualité du service Internet, contrôlé par le gouvernement.
L’expression ne peut faire l’objet d’une censure préalable et les opinions d’autrui doivent toujours être respectées. On ne peut pas empêcher une personne de s’exprimer, mais on doit comprendre quand ce qu’on dit peut-être offensant pour quelqu’un d’autre.

Alessandra Grasso, III C