Le 7 janvier 2015, il y a eu l’attentat à la revue satirique “Charlie Hebdo”, coupable aux yeux des islamistes d’avoir publié des caricatures blessantes à l’encontre du Prophète Mahomet, tous crièrent dans les rues “je suis Charlie”, pour protester et condamner cet acte terroriste
lâche et absurde. Le 8 octobre, à Conflans-Sainte-Honorine, dans la banlieue de Paris, à la sortie de l’école, a été décapité le Professeur Samuel Paty, professeur d’histoire aux écoles moyennes, par un Russe de 18 ans d’origine tchétchène, Abdoullakh Abuyezidvich Anzorov. La “faute” du professeur était celle qui, depuis l’acte terroriste du 7 janvier 2015, avait pris l’initiative de donner une leçon sur la liberté d’expression.
Je me demande comment la religion peut amener un garçon de 18 ans à décapiter un homme, avant tout, qui accomplit son métier : enseigner à vivre en se confrontant aux autres en apprenant à être un esprit critique, à avoir le droit du doute, de ne pas accepter sans réserve ce qui nous est dit.
Les enquêtes
Entre-temps, une enquête est en cours pour établir la responsabilité des parents, des amis et des personnes liées à la Tchétchénie de 18 ans.
Les messages de Emmanuel Macron et de Jean Castex
«Ne nous effrayez pas. Nous n’avons pas peur. Vous ne nous diviserez pas. Nous sommes la France!» , a écrit sur Twitter le Premier ministre partageant une courte vidéo de la place. Le chef d’Etat Emmanuel Macron est également intervenu pour discuter de la menace de l’extrémisme islamique.
«L’obscurantisme et la violence qui l’accompagne ne vaincront pas. Ils ne nous sépareront pas. C’est ce qu’ils cherchent à faire, nous devons rester unis», a déclaré le président Emmanuel Macron en se rendant en visite vendredi à l’endroit où Paty a été décapité.
Une pensée émue, en conclusion, va au professeur Samuel Paty, martyr de la liberté.
Auteure : Alice Bonfiglio, IV F
