Je suis Samuel

La liberté d’expression est un droit d’exprimer librement ce que l’on pense. Ce droit à une liberté fondamentale proclamé dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyen. On parle de liberté d’expression parce que dans ces jours, précisément Le 5 octobre, Samuel Paty, professeur d’histoire-géo, donne un cours sur « les contours et les limites de la liberté d’expression ».

À sa classe, le prof, montre deux caricatures de Mahomet publiées dans Charlie Hebdo. La première est la une du journal, publiée après l’attentat de janvier 2015. La seconde montre le prophète nu et accroupi avec une étoile sur les fesses. Après, Le 6 octobre, une mère d’élève contacte la principale du collège. Elle rapporte que sa fille a été « mise à l’écart dans le couloir sous
prétexte qu’elle était musulmane. En réalité, le professeur a proposé aux élèves susceptibles d’être choqués «de fermer les yeux ou de sortir de la classe », indique la note. Le 7 octobre, sur les réseaux sociaux, Ibrahim, le père d’une étudiante, dénonce « un climat d’islamophobie » et a diffusé en ligne le nom du professeur et l’adresse de l’école en invitant les bons musulmans à se mobiliser pour « dire stop ». Mais la même leçon n’avait pas eu le même effet sur le fils de Nordine, un autre des parents rassemblés devant l’école, musulman. « Ce professeur était exceptionnel, et mon fils m’a raconté qu’il n’a pas voulu du tout discriminer nous musulmans ». Après, le 16 octobre, le prof a été décapité par un terroriste islamiste, Abdoulakh Anzorov. Pour cette raison Dans toute la France, on organise les hommages des collègues enseignants et de tous les citoyens en mémoire de Samuel Paty. En conclusion, je pense que des événements comme celui-ci montrent que la liberté d’expression est un droit important et personne ne peut t’empêcher de dire ton opinion. Le geste d’Abdoulakh Anzorov est impardonnable.

Gabriele Lombardo, III C