JE SUIS SAMUEL. Testo di Carla Conti

Hier après-midi, des milliers de personnes ont manifesté sur la place de la République contre l'acte obscène dirigé contre un professeur français, tué et décapité par un extrémiste islamique pour avoir montré des caricatures satiriques sur Mohammed en classe.
Tout s'est déroulé sans aucun respect des règles anti-covid, qui pour ce jour-là ont été mises de côté.
Le tueur présumé se serait en effet présenté devant l’école vendredi dernier en ne connaissant que le nom de sa future victime. Il aurait approché les garçons en leur offrant environ 350 euros et en demandant en échange d’indiquer le professeur qui avait donné une leçon d’éducation civique en montrant des caricatures sur Mohammed en classe.
Une campagne de haine a été lancée quelque temps avant par le père d’un de ses élèves Brahim China. L’homme avait déclaré que Paty avait poussé les étudiants musulmans à sortir de la classe, mais l’avait également accusé d’avoir divulgué des images pornographiques.
« Je n’ai jamais commis de violation dans l’exercice de mes fonctions. J’ai seulement proposé aux élèves de voir ou de ne pas voir une des caricatures de Charlie Hebdo, selon leur sensibilité ». Dit l’enseignant lorsqu’il est appelé au poste de police pour ces accusations.
Emmanuel Macron dans son discours lors de l’hommage national à Samuel Paty a dit: Paty faisait partie de ces professeurs qui n’oublient pas, a-t-il souligné d’une voix émue.
“Nous continuons la bataille pour la liberté, dont Samuel Paty est le visage”, a-t-il dit, ajoutant: “Nous n’abandonnerons pas les caricatures, les dessins, même si les autres se retirent”.
“Samuel Paty avait lu le Coran, il s’intéressait à la civilisation musulmane, il n’était pas l’ennemi”;, a ajouté le président français qui a déclaré que les islamistes l’ont tué car ils savent qu’avec des héros aussi calmes que lui ils ne gagneront jamais.

Carla Conti, III C