Journée de la memoire

Le 27 janvier est la journée dédiée à la mémoire des victimes de l’holocauste.
Pour l’occasion, trois personnages ont été présentés en classe : Primo Levi, Simone Veil et Liliana Segre. Primo Levi, partisan antifasciste, le 13 décembre 1943, il est arrêté par les fascistes en Vallée d’Aoste, il est d’abord envoyé dans un camp de concentration à Fossoli et, en février de l’année suivante, déporté dans le camp de concentration d’Auschwitz en tant que juif. Échappé au camp, il retourna en Italie, où il se consacra avec engagement à raconter les atrocités qu’il avait vues et subies.
Son œuvre la plus célèbre, si c’est un homme, raconte ses expériences dans le camp de concentration nazi et est considéré comme un classique de la littérature mondiale.
Simone Veil était une politique française.
De religion juive, elle subit de dures persécutions pendant l’occupation nazie. Malgré cela, elle réussit à atteindre sa maturité en mars 1944, mais elle est immédiatement déportée avec sa famille au camp de concentration d’Auschwitz. Avec sa sœur, elle fut la dernière survivante, avec le numéro 78651 tatoué sur le bras, à Auschwitz, dont elle fut libérée le 27 janvier 1945, actuelle Journée de la Mémoire dans tous les États de l’Union Européenne.
Il fut parmi les membres fondateurs et président honoraire de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, organisation à but non lucratif qui s’occupe de la promotion de la mémoire et des études sur la tragédie de la Shoah.
Liliana Segre, née le 10 septembre 1930 à Milan (Italie), est une militante et femme politique italienne, survivante de l’Holocauste et témoin de la Shoah italienne.
Le 19 janvier 2018, elle a été nommée sénatrice à vie par le Président de la République Sergio Mattarella « pour avoir illustré la Patrie avec de très hauts mérites dans le domaine social »
Le 30 janvier 1944, elle est déportée du quai 21 de la gare de Milan Centrale au camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau, qu’elle atteint après sept jours de voyage. Elle fut immédiatement séparée de son père, qui ne revit jamais et qui mourut le 27 avril 1944. Le 18 mai 1944, ses grands-parents paternels sont arrêtés à Inverigo (province de Côme); après quelques semaines, ils sont eux aussi déportés à Auschwitz et tués à leur arrivée, le 30 juin 1944.

À la sélection, Liliana reçut le numéro de matricule 75190, qui lui fut tatoué sur l’avant-bras. Elle a été placée pendant environ un an aux travaux forcés à l’usine de munitions Union, qui appartenait à Siemens. Pendant sa captivité, il subit trois autres sélections, dont l’une perd une amie qu’il avait rencontrée dans le camp. Fin janvier 1945, après l’évacuation du camp, il fait face à la marche de la mort vers l’Allemagne.
Elle est libérée le 1er mai 1945 du camp de Malchow, un sous-champ du camp de concentration de Ravensbrück qui est libéré par l’Armée rouge. Sur les 776 enfants italiens de moins de 14 ans qui furent déportés à Auschwitz, Liliana fut parmi les 25 survivants.

Joyce Mapulanga, III C