Samuel Paty avait 47 ans

Samuel Paty avait 47 ans et enseignait au lycée Bois-d’Aulne près de Conflans-Sainte-Honorine, citadelle aux portes de Paris. Samuel était marié et avait un petit fils, il menait la vie normale d’un professeur d’histoire, de géographie et d’éducation civique et morale du lycée, ou du moins jusqu’au 16 octobre dernier. Ce jour-là, Samuel a décidé de parler au tribunal de l’affaire Charlie Hebdo, de l’attentat et de la liberté d’expression, un choix qui, à son insu, lui serait fatal de là à 10 jours.

Par respect pour ses élèves de confession musulmane, le professeur leur avait proposé de quitter la salle pendant qu’il montrait les dessins animés, mais apparemment ce n’était pas suffisant, tant et si bien que de nombreux parents ont protesté contre la direction de l’école, et non seulement l’ont mis au pilori sur les réseaux sociaux, allant jusqu’à des menaces, des dénonciations et des meurtres dramatiques.

La mort de Samuel Paty a enflammé les consciences des Français et d’autres, parce que son assassinat n’est rien d’autre que le symbole de l’énième attaque brutale contre la liberté d’expression et de pensée. Et c’est ainsi que des milliers de personnes ont répondu à l’appel lancé par la rédaction même de Charlie Hebdo à se présenter sur la place de la République à Paris, unis sous le slogan Je suis Prof.

L’auteur du meurtre est Abdoullakh Abuyezidvich Anzorov, âgé de 18 ans, d’origine tchétchène et de foi islamique affilié, ainsi que sa famille à des groupes terroristes. Le tueur avait prêté serment à Isis et sa famille n’était pas la seule.

Une de ses tantes faisait partie du groupe terroriste, elle était même allée en Syrie.

Le meurtre avait été étudié à la petite table, le garçon de 18 ans se promenant autour de l’école, a demandé aux étudiants qui était Samuel Paty, de lui indiquer et puis, a attendu cinq heures de l’après-midi le vendredi 16 octobre et a accompli le massacre. Au total, 11 personnes ont fait l’objet de mandats d’arrêt, il s’agit de membres de la famille Anzorov et d’un des parents qui a protesté contre l’enseignant et s’est révélé être un extrémiste islamique notoire.

Giuseppe Recupero, III C