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Je suis Samuel : l’extrémisme qui tue la liberté et décapite ceux qui l’exercent

Samuel Paty est un autre nom ajouté à la longue liste noire d’hommes et de femmes tués par des jihadistes islamiques. Dans un monde mis à genoux par le virus, on se retrouve ainsi debout à se battre pour ceux qui, dans un climat de peur et de tension, parle de liberté. 

C’est un vendredi d’octobre apparemment le même que cent autres, mais c’est le jour où le professeur d’histoire rencontre la mort. Il sera décapité par Abdoullak de 18 ans, lui-même tué après par la police. Samuel Paty était professeur d’histoire du collège du Bois d’Aulne, à Conflans-Sainte-Honorine. Il voulait enseigner à ses élèves les principes fondamentaux de la République, dont la liberté d’expression et la liberté de la presse, c’est pourquoi il montre deux caricatures de Mahomet, publiées dans Charlie Hebdo. Chacun a le droit d’exprimer ses idées dans le respect des autres. S’il n’y a pas la liberté d’expression, il n’y a pas de liberté de penser. Le professeur a proposé aux élevés susceptibles de fermer les yeux ou de sortir de la classe, mais son message a été mal compris. Le lendemain, le père d’un élève de 13 ans poste deux vidéos sur Twitter et YouTube pour “expulser le criminel de l’école”.

Puis il s’est présenté à l’école avec d’Abdelhakim Sefrioui, membre du Conseil des Imams de France et connu pour ses positions radicales pour parler avec le directeur pour faire virer le professeur. A Paris, place de la République, beaucoup de Françaises ont rendu hommage à Samuel et dans l’après-midi est aussi arrivé le Premier ministre français Jean Castex.

Il semble encore absurde aujourd’hui devoir parler de terrorisme et de décapitation, mais il faut toujours se battre, parler, s’informer pour les valeurs qui constituent notre vie et défendre la liberté pour laquelle beaucoup meurent encore aujourd’hui.

AGATA BURGIO VE