Essayez de répondre. Ce n’est pas une question facile, n’est pas ?
Pour y répondre d’une manière exhaustive, il faut qu’on retourne aux origines de cette doctrine et qu’on découvre où, quand et dans quelles conditions elle est apparue.
Le mot philosophie dérive du grec “Philein”, qui signifie “aimer” et “Sophia”, qu’on peut traduire comme “connaissance”, “savoir” ou “sagesse”.
En effet, on traduit généralement ce mot par l’expression “amour de la sagesse”, mais il y a une signification un peu plus profonde: “la recherche de ce qui est clair, lumineux et évident”: cela représente entièrement le but des philosophes, c’est-à-dire la recherche de la vérité. On définit “vérité” cette idée, cette solution, qui se présente au philosophe pendant sa recherche et qui est évidente, ne se cache pas et qui s’impose sur les autres.
Le mot non en vain provient du grec: la philosophie est née précisément en Grèce ancienne, en particulier dans une de ses colonies: dans la Ionie, à Milet, au sixième siècle av. J.-C. Cela grâce à une condition, indispensable pour son développement, qui avait surgi dans la ville: Milet, situé sur la côte, avait une économie plutôt prospère qui se basait sur le commerce et ce sont ces activités d’échanges commerciaux qui ont permis à la ville de connaître et de s’ouvrir à différentes cultures. Donc elle s’est habituée à la confrontation avec des idées complètement différentes.
Avant la naissance de cette doctrine, les gens utilisaient les mythes pour s’expliquer les phénomènes atmosphériques, en particulier les plus violents, qui venaient attribués à la colère de Dieu. Mais c’étaient des réponses irrationnelles, dans lesquelles l’homme du temps se réfugiait pour atténuer sa peur vers quelque chose qu’il ne connaissait pas.
Toutefois, peu à peu, les mythes ont commencé à ne plus satisfaire tous, et plusieurs ont commencé à chercher une explication rationnelle aux phénomènes naturels: c’est là que la philosophie naît, au moment où l’homme pose son attention sur une solution donnée par la raison.
Le premier philosophe a été Thalès de Milet: un des premiers à diffuser la recherche basée sur la pensée, en cherchant une vérité rationnelle et le premier à se demander quel pouvait être le principe de tout. Il a été aussi un mathématicien, un astronome… Un génie!
À ce temps-là, le concept de philosophie et de philosophe n’existait pas encore: le premier à se définir comme ça a été Pythagore: il voulait se distinguer des autres de son époque qui se faisaient appeler “sages”. Il disait qu’il n’était pas un sage, mais qu’il recherchait la sagesse, qu’il était “son amoureux”, qu’il lui courait après.
Les deux grands hommes cités précédemment appartiennent à la première catégorie de philosophes identifiés par les universitaires et dénommés “naturalistes”, parce qu’ils se concentrent précisément sur la nature et la recherche du principe de toute chose. Ils sont aussi appelés présocratiques, parce qu’ils opèrent avant l’important philosophe Socrate, qui ne se concentrera plus sur la nature, mais sur l’homme et sur sa morale.
Les questions traitées par les philosophes sont nombreuses, toutefois, elles sont toutes acceptées, il n’y en a pas une qui prévale sur les autres, et je trouve que c’est un des aspects les plus beaux et intéressants de la philosophie.
On peut conclure en disant que la philosophie est une source de sagesse, qui développe notre esprit critique et qui nous enseigne à ne pas accepter tout ce qui vient de l’extérieur. Elle nous aide aussi à nous orienter dans le monde, à utiliser notre tête et affronter les problèmes en raisonnant.
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