Journée mondiale contre la violence envers les femmes

Le 25 novembre 1960, en République dominicaine, trois femmes, les sœurs Mirabal, ont été
violées, torturées et finalement tuées par des agents militaires, à la suite de l’ordre du dictateur Rafael Leónidas Trujilo. Elles étaient les trois militantes politiques du “Mouvement du 14 juin”, un groupe clandestin qui se rebellait contre les atrocités du régime sous lequel elles vivaient. Vingt et un ans plus tard, lors de la première rencontre féministe latino-américaine et caribéenne à Bogota, il fut décidé de célébrer le 25 novembre, la Journée mondiale contre la violence envers les femmes.
En outre au XIXe siècle ont commencé des protestations pour renverser les inégalités juridiques entre les femmes et les hommes, pour obtenir le suffrage féminin, le droit au travail et à l’éducation. Se répand finalement une idée d’égalité entre les sexes. Sans ces révoltes, moi, une jeune fille, j’aurais été la première à ne pas avoir droit à l’éducation, et probablement je ne serais pas ici à écrire que c’est nécessaire de se souvenir de ces événements. Toutefois, il existe encore aujourd’hui des disparités économiques dans de nombreux secteurs de l’emploi.
Bien qu’il semble y avoir une égalité légale entre les sexes, la violence fondée sur le genre est encore très répandue aujourd’hui.
Chaque jour, 137 féminicides sont enregistrés, sans compter les femmes qui sont violées physiquement et verbalement chaque jour. En fait nous pouvons trouver la violence même dans une phrase visant à offenser ou à humilier une femme, dans les commentaires sexuels; la violence est un phénomène pas toujours visible.
Aucune femme aujourd’hui ne devrait encore avoir peur pour sa vie quand elle quitte un
partenaire violent, d’être violée si elle marche seule le soir, d’être critiquée pour la façon dont elle se comporte ou s’habille.
En 2020, pas seulement le 25 novembre, mais chaque jour, nous devons dire stop à la violence fondée sur le genre et aux inégalités entre les femmes et les hommes.

Alessandra Grasso, III C