Je suis Samuel

Sûrement la majorité des personnes pense qu’aujourd’hui  tout le monde a liberté d’expression, de pensée, de parole.

Malheureusement, Samuel Paty est victime de ceux qui imposent leur idéales sans respecter les autres.

Paty était un professeur d’histoire-géo de Paris. Le 5 octobre il décide de donner un cours sur les limites de la liberté d’expression à sa classe, en montrant de deux caricature de Charlie Hebdo sur Mahomet. La première en référence à l’attentât de janvier 2015; le deuxième montré le prophète avec une étoile sur son derrière, accompagné du texte « Une étoile est née ». Les parents des des élèves musulmans dénoncent un “climat islamophobe dans l’école” en regarde de cette leçon.

Le 16 octobre 2020, Abdoullakh Abouyedovich Anzorov, un réfugié russe musulman de 18 ans qui n’avait jamais connus le professeur, le décapite dans la rue. Le président français Macron a déclaré que il s’agit d’une “attaque terroriste islamiste typique ”.

Les français ont décidé de protester en faveur du professeur: ils ont repris les réseaux sociaux et les rues avec les slogans “Je suis prof ” et “Je suis Samuel ”. 

Les émotions sont multiples: on crie, on pleure, on chante pour Samuel et pour les 5 années difficiles de l’histoire récente de la France, commencée par le terrorisme islamiste au Betaclan en 2015.

Il ne faut aucune doute que la liberté d’expression tombe parfois dans le mépris et peut devenir offensant, et les caricatures de Charlie Hebdo ne font pas exception. Mais en toute objectivité, Samuel Paty est meurt pour avoir enseigné à ses élèves la liberté d’expression et ses limites, même s’il a montré des images inappropriées. Cependant on doit se demander si le manque de respect vaut la violence ou la mort.

Carola Stornello, V E