Samuel Paty, le professeur décapité en France

Samuel, un professeur avec un souhait, celui d’enseigner et de faire apprendre à ses
élèves qui existent différentes manières de voir le monde qui nous entoure et que
nous sommes tous libres d’exprimer nos idées. Un rêve brisé celui de Samuel Paty, un
professeur d’histoire géo du collège du Bois d’Aulne, à Conflans-Sainte-Honorine
dans le banlieu de la ville parisienne.
Le 5 octobre, il donne un cours sur «les contours et les limites de la liberté
d’expression» à sa classe de quatrième. Il montre deux caricatures de Mahomet,
publiées dans Charlie Hebdo. La première est la une du journal, publiée après
l’attentat de janvier 2015. La seconde montre le prophète nu et accroupi avec une
étoile sur les fesses, accompagné du texte «une étoile est née». Le jour suivant le
cours, une mère d’élève avec ses parents contacte la principale du collège dénoncent
un « climat islamophode dans l’ècole ».
Le 16 octobre, une semaine et demie après son cours,vers le 17 heures, Abdoullakh
Abouyedovich Anzorov un jeune radicalisé de 18 ans,le décapité à la sortie de son
établissement.
À la lumière des faits, milliers de manifestants sont descendus sur la même place où
déjà milliers de bougies ont été pleurées et allumées pour les massacres de la
rédaction de Charlie Hebdo et pour le terrible et inoubliable Bataclan, nous revenons
verser des larmes et nous promettre que la France n’abandonnera pas avec le slogan «
Je suis Samuel » et « Je suis prof » suivi d’une minute de silence avec les notes de la
Marseillaise.

Alessia Carace, V E