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Le cas de Roberta, jeune victime tuée par un “amour” fou

Le 25 Novembre de chaque année est la date choisie par l’ONU pour combattre la violence contre les femmes. Il semble absurde qu’au XXIème siècle les femmes sont encore victimes de violence et sont vues comme inferieurs, mais malheureusement la réalité des faits nous dit que les cas de violence sur les femmes poussent de jour en jour.
Il suffit de penser à la tragédie qui s’est passé ces derniers jours en province de Palerme, à Caccamo, ou la nuit entre le 23 et le 24 Janvier, la colère meurtrière d’un garçon de 19 ans a apporté à l’homicide de Roberta Siragusa, fille de 17 ans brisée par ce qu’elle considérait amour.
La fille a été retrouve au fond d’un ravin, avec le corps brûlé et la tète rasée, comme si son assassin voulait annuler son identité après l’avoir tuée.
Il était le même bourreau à dénoncer la mort de la jeune fille après les pressions du côté de la famille de la jeune qui n’avaient pas vu retourner la fille après la fête, mais peu après avoir confronté sa famille, le garçon a décidé de ne répondre plus aux agents et de se déclarer innocents, même si les faits sont là ; le couple se trouvait à une fête la soirée du 23 Janvier, et les témoins racontent d’avoir vu les deux discuter intensément pour s’en aller peu après. Ils racontent aussi que leur relation était un amour toxique, motif pour lequel Roberta avait décidé de couper le rapport entre les deux.
Pour les agents ça semble le mobil parfait : un garçon violent qui n’accepte pas la fin d’une relation. Toutes les preuves apportent à ce seul suspecté qui actuellement a été arrêté, même si les agents croient qu’il a été aidé par un complice.
Les investigations sont en cours et l’espoir de tous c’est que soit faite justice pour la petite Roberta le plus vite possible.
Pendant ce temps, on doit rappeler que quand on parle de violence on n’entend pas seulement la violence physique. La violence peut être psychologique et est applique toujours, quand on empêche une femme d’entreprendre le travail qu’elle veut en préférant un homme, quand les hommes se sentent autorises à faire du chantage avec des photos privées, quand ils pensent de pouvoir faire ce qu’ils veulent avec le corps d’une femme ou quand se sentent maîtres d’une vie qui ne leur appartient pas en prenant des décisions importantes.
Pour Roberta et pour les autres milliers de femmes que toujours combattent cette bataille, il faut sensibiliser et éduquer les nouvelles générations à effacer de leur vocabulaire le mot « violence » pour arrêter définitivement ce phénomène, de manière qui ne soit pas nécessaire établir une journée de sensibilisation comme le 25 Novembre.

Giulia Scalia VE Galileo Galilei Catania