N’est pas normal que ce soit normal

Le 25 novembre c’est la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, aujourd’hui considérée comme une véritable urgence. Créée par l’ONU en 1999, la Journée contre la violence sur les femmes naît en mémoire des trois sœurs Mirabal, assassinées le 25 novembre 1960 dans la République Dominicaine.

Les statistiques disent que près de 7 millions de femmes âgées de 16 à 70 ans ont subi au cours de leur vie des violences physiques, sexuelles ou psychologiques. Ces chiffres sont vraiment effrayants, et sans aucun doute ils devraient amener tous les gens à réfléchir plus en profondeur sur ce sujet. 

N’est pas normal que ce soit normal; quand une femme ou une fille marche tranquillement dans la rue, les sifflements et les appréciations ne manquent jamais. Ces derniers sont encore plus difficiles à dénoncer, ces gestes en apparence sont vus comme des actions stupides et superficielles mais en réalité ces attitudes sont des véritables violences qui ont à la base un comportement offensif. 

Je crois fermement que c’est l’une des journées les plus importants de l’année car sert à rappeler au monde entier que les abus, quels qu’ils soient, constituent une violation des droits de l’homme, un obstacle à l’égalité et, surtout, à la formation d’une conscience sociale fondée sur le respect.

N’est pas normal que ce soit normal puisque l’amour entre un homme et une femme devrait être une chose vraie et pure, il ne devrait même pas exister l’idée de la violence, mais seulement protection et bonté.

S’il te frappe, s’il t’insulte, s’il se moque de toi, s’il te fait te sentir mal et t’enlève le courage de te défendre, ce n’est pas amour.

N’est pas normal que ce soit normal qu’une femme doit avoir peur de mettre une jupe ou de marcher seule.

Enfin, n’est pas normal que ce soit normal que, dans la société d’aujourd’hui, ce sont les filles qui doivent se défendre, pas les hommes qui doivent les respecter. 327 mots

 

ELENA PUGLISI