Je suis Samuel. Di Costanza Bonaccorsi

Tout à commencé le lundi 5 octobre 2020, quand le professeur d’histoire-géo Samuel Paty, a
montré à sa classe deux caricatures de Mahomet parues dans le journal satirique Charlie Hebdo.
Il a montré ces caricatures pour présenter le thème de la liberté d’expression, liberté que 11 jours après lui a été nié. En effet le 16 octobre, à proximité du collège du Bois-d’Aulne, Samuel a été tué par un jeune homme tchétchène.
Afin de comprendre comment on est arrivé à l’assassin de Paty on doit parler des onze jours
d’engrenage de l’attentat, entre le 5 et le 16 octobre.
Pour commencer, pendant ses leçons d’éducation civique du 5 et 6 octobre, le professeur a annoncé à toute la classe sa décision de montrer des images qui peuvent toucher la sensibilité des certains élèves. Donc il a dit à ses élèves musulmans qu’ils pouvaient sortir pour ne pas être vexés ou choqués, s’ils voulaient, mais aucun élève n’a fait le choix de sortir.
Malheureusement les faits ont été racontés différemment aux parents, et la mère d’une élève, a appelé la principale du collège en affirmant que sa fille aurait été mise à la porte du cours.
Samuel Paty s’entretient avec la cheffe d’établissement, et cette dernière lui propose de “s’excuser s’il a été maladroit”.
Les jours suivants, le père famille de cette élève publie sur internet plusieurs vidéos diffamateurs sur le professeur.
Cependant le tragedie n’est pas encore arrivé. C’est seulement le 16 octobre, aidé par des élèves qui lui auraient donné des informations en échange d’argent, que le jeune tchétchène d’origine russe Abdoullakh Anzorov décapite Samuel.
Une histoire qui nous laisse à bouche ouverte et maintenant on ne peut s’empêcher de nous demander si, aujourd'hui en 2020, en Europe, la liberté d'expression est vraiment sauvegardée qu’on pensait.

Costanza Bonaccorsi, III C