Samuel Paty,47 ans,un prof d’histoire-géographie a été décapité parce-qu’il a commente des images concernant les caricatures de Mahomet du journal satirique Charlie Hebdo avec les élèves du collège du Bois d’Aulne,à Conflans-Sainte-Honorine,lors un course sur la liberté
d’expression.
La première image est la une du journal, publiée après l’attentat de janvier 2015. La seconde montre le prophète nu et accroupi avec une étoile sur les fesses, accompagné du texte
«une étoile est née». Un parent d’un élève musulman avait contacté le directeur de l’école pour faire virer le prof. En vérité, ce dernier, avant de montrer la caricature, avait demandé aux garçons les plus sensibles s’ils voulaient quitter la classe pour ne pas les voir.
Une semaine et demie après le cours de Paty,le 16 octobre 2020, Abdoullakh Abouyedovich Anzorov,un refuge russe musulmane de 18 ans, décapite le professeur dans la rue;il n’y avait aucun lien avec lui. Le presidente francais Emmanuel Macron a declare que l’incident etait une “attaque terroristique islamiste typique”.
Les enquêtes se poursuivent entre les mains de la lutte contre le terrorisme, pour déterminer la responsabilité des parents, amis et personnes liées au Tchétchène de 18 ans qui a décapité Paty vendredi après-midi, revendiquant l’attaque avec un message laissé sur son téléphone portable et un message avec la photo de la victime posté sur Twitter. Dimanche matin, la police a arrêté une onzième personne appartenant à l’entourage d’Abdoullakh A., tandis que les interrogatoires des dix autres se poursuivent, y compris les parents et le frère du
réfugié tchétchène et le père d’un étudiant du professeur, dont sœur a rejoint ISIS en 2014, qui sur les réseaux sociaux avait critiqué l’enseignant, l’accusant de montrer des images pornographiques en classe.
Viola Costa, V E
